J'ai fait connaissance avec des Graton du Québec. Le monde est petit !
Florent, tu devrais étendre tes recherches outre-
atlantique.
INFO METEO :
Température extérieure : 30°C
Ciel brumeux se dégageant en journée
Humidité: 90%
Navigation assez calme
Commentaires :
Arrivée tôt le matin dans la brume de Callao, port de Lima.
Nous avons été surpris par l'activité très importante du port (voir photo avec les conteneurs) et surpris aussi, par la chaleur humide. L'effet est encore pire qu'à Manta; la cordillère des Andes est aux limites de la ville et bloque toute circulation d'air.
Cette fois-ci, nous avons choisi de visiter, en premier, la capitale, Lima, riche en bâtiments datant quasiment tous du XVIe siècle (arrivée des Espagnols).
La religion a mis une empreinte forte dans la ville: nombreuses églises et monastères (nous en avons visité deux: 1 dominicain, 1 franciscain). La religion est encore très présente, les Péruviens sont très pratiquants.
Si nous nous étions contentés du centre ville, Lima nous aurait laissé l'impression de richesse et de grandeur, ayant de grandes similitudes avec Séville.
En flânant en dehors du centre historique, la réalité est toute autre: des bâtiments pas toujours très "clean"; les gens qui travaillent directement dans la rue: (le matelassier, l'imprimeur, le rémouleur, les couturières...), il ya aussi les vendeurs à la sauvette qui vendent absolument tout et n'importe quoi (on se fait aborder à chaque instant).
Les bus, en ville, sont très nombreux (un peu spartiate).Dans chaque bus, il y a un portier qui, porte ouverte sur la rue, vous incite à monter dans son bus et non pas dans le bus voisin. Le rôle du portier est de vendre les tickets aux voyageurs, mais de temps en temps, il empoche l'argent mais ne délivre pas de ticket, donc... ceci nous amène à parler de la corruption qui est omniprésente, le gouvernement actuel essaie de la juguler mais il y a fort à faire. En ce qui concerne la drogue, nous n'avons rien remarqué de précis. D'un autre côté, nous n'avons pas des têtes de dealers.
Il ne faut pas trop s'égarer des sentiers battus, la ville n'est pas très sûre. dans ce pays, tout se négocie y compris la course de taxi, avant de monter, après c'est trop tard.
En sortant de la ville, au nord et à l'ouest, nous trouvons les bidonvilles, malheureusement de plus en plus nombreux. Les péruviens quittent la misère de leur campagne ou de leur montagne pour courir vers un eldorado qui n'en est pas un.
Ce qui est aussi très frappant en sortant de la ville, c'est la proximité immédiate de la montagne désertique. A cette endroit il ne pleut quasiment jamais. Ce qui est vert, est irrigué. pas de problème d'eau dans la ville (fleuve Rimac).
Le soir, nous sommes allés dîner dans une maison coloniale habitée par une famille faisant partie des notables de la ville depuis des générations. La maison comprend une centaines de pièces en tout genre: salons, salles à manger, salles de thé, salles de réceptions, salle de musique, patios ...c'était magique, la nuit aidant. Nous avons testé la cuisine péruvienne (très épicée) et aussi le pisco (alcool fort).
En regagnant notre bateau, dans la nuit, nous avons rencontré les équipes de nettoyage, mais pas avec des machines automatiques mais avec balais et brouettes.
Nous ne pouvions pas quitter le Pérou sans se documenter sur la civilisation Incas. Nous avons visité "el museo del oro" consacré aux Incas. Qu'elle ne fut pas notre surprise de tomber sur une momie qui tout de suite nous a fait penser à "Tintin et les 7 boules de cristal"! La momie est vraiment ressemblante, dans sa cage de verre. Les momies incas sont souvent placées en position foetale; position considérée idéale en cas de réincarnation. La technique de momification des Incas est par déshydratation. L'effet est très étonnant et super réaliste (photo interdite, quel dommage!)
