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Bonjour, je m'appelle Jadm et je suis votre guide
lisez ou survolez, vous aurez des indications...
 Beurk, l'huile de foie de morue, très peu pour moi ! J'ai essayé l'alcool de menthe. . .
       ça marche !
   et c'est bien meilleur.
Mal de mer, mode d'emploi

         L’Homme n’a pas été « conçu » pour aller sur l’eau ! Le mal de mer est le plus ancien des malaises des transports. Très tôt, les hommes ont navigué bien avant de savoir conduire ou piloter. Mais jamais au cours des siècles ils n’ont su apprivoiser, sinon par leur expérience personnelle, les ondulations de la mer.
         Devant le mal de mer il n’y a pas de règle. Chaque individu est avantagé ou handicapé par rapport à son voisin, certains, très rares, ne seront jamais malades alors que d’autres, très rares également, le resteront toute leur vie. Pour la majorité des personnes, le mal de mer reste cependant un phénomène passager et après une période d’adaptation, plus ou moins longue et difficile suivant chaque individu, le malaise s’estompe. Mais certains marins chevronnés sont encore malades après trente ans de mer.

Des informations discordantes

         Nous sommes malades la faute à qui ? Au système de la perception : le système vestibulaire, la vue, le toucher qui renvoient des informations discordantes au cerveau.
         Les problèmes surviennent lorsqu’un individu quitte son « milieu naturel », la terre ferme, pour se retrouver ballotté sur l’eau. « Il faut bien comprendre que le mal de mer n’est pas issu d’un dysfonctionnement des organes qui permettent à chacun de garder l’équilibre. A terre, ces capteurs renvoient des informations au cerveau qui lui permettent de s’orienter dans l’espace mais lorsque l’homme se trouve en mer, ces informations deviennent incohérentes. »
         L’exemple typique est celui du marin consultant des cartes à l’intérieur d’un bateau. Son oreille interne perçoit les mouvements du bateau alors que ses yeux restent fixes sur un point de la carte. L’oreille interne renvoie au cerveau l’information « bouge » alors que la vue renvoie « ne bouge pas ». Le cerveau est déboussolé s’en suit alors tout un tas de complications.

Comme à l’intérieur d’une « DS »

         Les conséquences du mal de mer sont plus ou moins intenses en fonction des individus : « Les vomissements sont issus d’un processus chimique. Lorsqu’il est soumis à de mauvaises informations le cerveau sécrète des hormones qui stimulent le centre du vomissement. »
         Les symptômes les plus courants sont les nausées, pâleur, transpiration, hyper-salivation et le ralentissement de l’activité physique. Mais certaines personnes deviennent amorphes ou sont conduites au malaise.
         Se méfier des mouvements lents de la mer. Les mouvements lents entraînent plus facilement les nausées. « C’est comme à l’intérieur d’une vieille « DS » ou « GS » après un ralentisseur. Les suspensions provoquent des ondulations très lentes de haut en bas qui donnent le mal de mer. »
         Plusieurs conseils simples et pratiques (voir notre encadré) permettent de lutter efficacement contre le malaise avant qu’il n’arrive. Il faut bien savoir se placer sur le bateau, éviter d’avoir le ventre plein ou vide à bord et arriver en forme lors du départ. Des personnes reposées, en bonne santé et non stressées acceptent plus aisément les contraintes des mouvements de la surface que les personnes fatiguées. Les ennemis du marin sont la faim, le froid et la fatigue.
         L’inconscient joue également un rôle prépondérant : « Beaucoup de personnes savent par avance qu’elles seront malades avant de monter à bord, c’est un phénomène inconscient. Dès qu’elles ressentent les ondulations de l’eau, sur le ponton par exemple, l‘esprit est confirmé par ses sens dans son idée qu’il va être malade et le mécanisme psychologique déclenche le mal de mer. » Mieux vaut essayer de se rassurer en essayant de s’occuper les sens à la manœuvre, en fixant un point sur l’horizon. Une grande part du malaise est avant tout psychologique.

Les bons trucs contre le mal de mer

         S’occuper l’esprit : Comme le dit l’une des personnes interviewées, « un malade l’est souvent déjà avant de monter sur le bateau. » Un bon truc consiste à ne pas penser au mal de mer en s’occupant l’esprit avec des manœuvres ou des travaux à bord.
         Bien se placer à bord : Les mouvements du bateau sont de moindre amplitude au centre qu’à la proue ou la poupe du navire et au niveau de la surface plutôt qu’à fond de cale. S’installer au centre du bateau, tête dirigée dans le sens de la navigation, est recommandé.
         Sur le pont, regarder l’horizon : On est mieux dehors à l’air frais qu’à fond de cale. Le repère visuel de l’horizon peut aider le cerveau à se débarrasser de la sensation de ballottement. De plus dans la cabine, un sentiment de claustrophobie peut s’installer chez la personne sujette au mal de mer.
         Une alimentation légère : Il faut éviter de se retrouver sur un bateau avec le ventre vide. Outre la sensation désagréable de rendre à sec, le vide ou le trop plein de l’estomac accentue les sensations de ballottement.
         Bracelets : Ce sont des bracelets entourant le poignet et agissant, comme en médecine chinoise, par pression sur des points de circulation bien précis. Ils aident à combattre l’angoisse, les vertiges et le trac.
         La banane : Les marins conseillent de manger des bananes. Ce fruit tapisse l’œsophage et permet de calmer les aigreurs tout en comblant rapidement l’estomac. De plus, la banane possède une propriété particulière : c’est le seul fruit qui garde le même goût quand on le mange ou lorsqu’on le rend !
         Le mal du chameau : Attention au mal du chameau, c’est le seul animal qui, quand il marche, reproduit des mouvements similaires à ceux de la mer. Le désert ce n’est pas de tout repos.
         Les trucs de grand-mère : Ces recettes sont aussi diverses que nombreuses, en voici quelques-unes : le chewing- gum, la tranche de pain rassis, la biscotte, le verre d’eau de mer ou l’huile de foie de morue. A consommer avec modération !
  
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Le mal de mer