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Arrivée à l'île Pâques, au petit matin. Pas de port pouvant accueillir notre bateau. Nous débarquons en chaloupes. La mer est un peu agitée, il ne faut pas se rater pour monter et descendre de la chaloupe.
Au port (nom pompeux pour un quai à peine goudronné !), les autochtones attendent les passagers pour leur vendre moult souvenirs, plus ou moins d'origine pascuane.
Comme on l'a vu dans le reportage 1 de l'île de Pâques. les habitants vivent essentiellement du tourisme. Taxis, guides, hôtels, restaurants, magasins, tout tourne autour de l'arrivée des bateaux et des 2 avions hebdomadaires afin de polariser un maximum de dollars (ils ne font pas les difficiles et savent vous faire le change en un temps éclair. Pas sûr qu'on soit gagnants !) et en plus à notre avis, il y a deux tarifs, habitants et touristes mais, bon, on a fait notre BA pour leur permettre de continuer à vivre dans leur île mystérieuse. Où, mystère, il n'y a plus, puisque depuis les années 60, on a élucidé pas mal de questions (voir reportage 1).
Nous avons embarqué, dans un petit van, sur des routes pas très carrossables pour le tour des parcs nationaux.
En premier, visite d'un des seuls sites de l'île n'ayant pas vue sur l'océan; site avec les 7 statues sur une même plateforme.
Ensuite, continuation vers un autre parc, qui, lui, donne sur l'océan avec des vagues..., une vue à vous couper le souffle. C'était magnifique, magique ! Nous avons terminé le tour des parcs par un autre donnant aussi sur l'océan, avec vue plongeante sur notre bateau ancré au large. Quel panorama !
Dans tous les cas présentés et c'est aussi ce que nous a expliqué notre guide, les statues ne sont jamais tournées vers l'océan, mais sont toujours placées en hauteur, dominant un village. D'où leur rôle de protection des habitants.
Nous avons terminé par un petit tour dans la capitale "Anga Roa" (de la taille de saint Philbert de Bouaine).
Les gens nous ont paru sympathiques, cool et heureux de leur sort. Les rues sont propres, les maisons sont modestes mais accueillantes.
Pendant tout ce petit périple, nous avons rencontré de beaux autochtones (voir les photos), dont certains nous ont exécuté la danse locale digne des rugbymen néozélandais. Le soleil était aussi au rendez-vous, il a laissé quelques traces sur nos peaux un peu trop blanches.