Ah ! les massages, ça m'a fait un bien fou et puis la masseuse, elle était si jolie ! j'en rêve encore.
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Une des fierté du Cambodge, aujourd'hui, c'est le renouveau de l'instruction après les folles années Pol Pot qui ont laissé le pays exsangue et quasi-analphabète.
C'est donc par une école que nous débuterons nos visites. L'école n'est pas bien riche, nos petits dons vont permettre d'acheter quelques cahiers et crayons. Les enfants sont bien studieux, l'écriture cambodgienne n'est pas des plus aisées, pour nous, Occidentaux. Mais les enfants déchiffrent avec aisance tous ces signes (qui n'ont rien de communs avec l'écriture chinoise). Ils sont très respectueux et nous remercient en joignant les mains. C'est très émouvant.
Après l'école, c'est la visite d'une maison traditionnelle où les générations cohabitent sans problème, c'est la tradition. On est très loin des nos cuisines aménagées et autre lits king-size. Nous sommes étonnés de voir nombre de jeunes filles et d'enfants vêtus pendant la journée de vêtements qui, chez nous, sont des pyjamas.
Après la maison, c'est la visite du marché. Immense hangar (pas climatisé du tout) avec de multiples allées où se côtoient couturières, coiffeuses, manucures, pédicures et autres barbiers sans oublier les étals de viandes et de poissons aux odeurs plus ou moins douteuses et pour finir les vêtements et chaussures. Un marché bien complet. Les Cambodgiens aiment cette tradition d'achat dans les marchés. Les supermarchés, s'ils tentent de s'implanter, ne sont pas très fréquentés, aujourd'hui.
Il y a peu de monuments à visiter à Sihanoukville, les guerres successives leur ont laissé peu de chance de perdurer, mais il reste un temple, lieu touristique synonyme de vendeurs à la sauvette. Il nous a été très difficile de contempler les lieux tant nous étions assaillis pas ces vendeurs qui, pour la plupart d'entre eux, auraient dû être en classe, étant donné leur jeune âge. Une petite fille, bien jolie d'ailleurs, a flashé sur Maxime et lui a réclamé un bisou. Tout ce petit monde possède quelques rudiments d'anglais suffisants pour se faire comprendre.
Si Sihanoukville manque de monuments pour attirer les touristes, il lui reste ses plages au beau sable blanc. L'eau est chaude (30°C). Sur la plage, tout est prévu pour la détente: les chaises longues à l'ombre des pins, les vendeurs de boissons et les massages.
Le Cambodge sans les tuk-tuk ne serait pas le Cambodge. En route pour une virée ombragée (très important) qui a l'avantage de nous ventiler dans cette chaleur insoutenable.
On finira en beauté avec un massage comme il se doit, bien sportif d'ailleurs, exécuté par les mains expertes de belles et jeunes Cambodgiennes.
Remarque amusante :
Notre guide ne cessait de nous dire, à chaque arrêt à un feu rouge, que nous étions arrêtés à cause du feu. Nous avons appris plus tard, que pour lui c'était tout à fait nouveau puisque les feux n'ont été installés à Sihanoukville que très récemment.
