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Après Singapour, c'est au tour de Kuala Lumpur de ne pas entrer dans nos clichés normalisés.
Kuala Lumpur est riche par ses buildings modernes, ses rues "clean", ses supers Petronas twins towers, inaugurées en 1998 et qui ont été, pour quelques années seulement, les plus hautes tours du monde.
En opposition à ce modernisme, il se dégage de cette magnifique ville, une atmosphère difficile à exprimer. L'âme inexistante à Singapour (de notre ressenti) est omniprésente ici. L'ambiance "chinoise " a disparu au profit d'un "je ne sais quoi" d'indien.
Premier clin d'œil, le bus que nous prenons pour aller en ville est décoré comme l'intérieur d'un salon "british", c'est très kitch à nos yeux d'Occidentaux (voir photo).
La Grande Mosquée bleue, imposante et fine à la fois avec ses 4 minarets qui s'élancent vers le ciel, nous ébahit par sa beauté, posée là, au milieu d'un immense parc verdoyant.
Au musée National de Kuala Lumpur, c'est la semaine de la francophonie (ce n'est pas une blague), nombre d'étudiants et d'étudiantes en tchador écoutent religieusement les explications en français.
Pas de visite du Palais Royal, nous sous contenterons de l'apprécier derrière les grilles. Le palais est ouvert au public quelques jours par an.
Tout au long de notre visite de la ville, nous sommes toujours subjugués par la propreté, la beauté et la luxuriance des rues et des nombreux parcs. Pas étonnant, nous aurons droit à 33°C et 90% d'humidité. Nous échapperons de peu à l'averse quotidienne.
Puisque nous alternons entre monuments classiques et modernes, c'est après avoir admiré la "Clock Tower", de style arabe que, à 300 mètres d'altitude, dans la KL Tower qui en compte 428, nous dominons la ville.
Pour le déjeuner, aussi, nous avons tourné la page de l'Asie chinoise. La cuisine est de type indien avec curry et autres épices. Les baguettes ne sont plus d'actualité.
Nos pas nous emmènent vers un marché artisanal, haut en couleurs. Quel plaisir de voir regarder travailler ces faiseurs de couleurs, tel cet artiste de peinture sur soie!
Kuala Lumpur nous a enchantés, nous qui pensions trouver une ville occidentalisée et sans âme. Nous avons été aidés pour cela par une guide formidable, "Kim", qui a su faire passer sa sensibilité.
