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Changement de décor, Israël est pourtant frontalier avec l'Egypte mais c'en est fini du désert, la campagne est verdoyante, les oliviers et les orangers sont les cultures principales de ce pays accidenté. Contrairement aussi à l'Egypte que nous venons de quitter, les routes, la campagne et les villes sont propres.
Le trajet jusqu'à Jérusalem se fait une fois de plus en convoi militarisé, cela devient une constante de notre voyage depuis quelques jours.
Notre premier point de vue sur la ville sainte sera depuis le mont des Oliviers qui domine cette ville aux multiples confessions. Là une église catholique, ici une orthodoxe, là une mosquée ou bien là encore un temple.
L'entrée dans la ville sainte n'a rien à envier à un embarquement à Roissy, passages aux rayons, fouilles des sacs.
Nous voilà enfin au pied du mur des lamentations. Pour s'y recueillir, ce sont les hommes d'un côté, les femmes de l'autre. Il faut un certain temps pour y accéder, il y a beaucoup de pèlerins.
Nous empruntons le chemin de croix, dans la vieille ville pour accéder sur le lieu où Jésus a été crucifié. Bien évidemment le décor a changé depuis 2000 ans, aucune des ces maisons n'étaient là. Une église a été construite sur le lieu ou Jésus a été décrucifié et enterré. Les fidèles mélangés à la foule des touristes se recueillent sur sa pierre tombale. C'est très émouvant.
Il nous a fallu 2 heures pour parcourir ce chemin accidenté. Nous pensons à Jésus qui a parcouru ce même chemin avec sa croix sur le dos.
C'est au pied d'un autre mur que nous nous trouvons, le "mur de la honte" version année 2000, celui qui sépare Israël de la Palestine. Les contrôles sont très importants : identités des passagers, fouilles des véhicules. Nous avons perdu notre guide en route, il est Israélien et ne peut pas franchir le mur. Tous ces contrôles commencent à nous peser.
Nous arrivons enfin à Bethléem, une église a été construite sur la grotte où est né Jésus. Il faut descendre des marches escarpées pour atteindre le lieu de la naissance. Il faut imaginer les lieux sans tout ce qui a été construit. On se demande quand même comment on a pu y faire descendre un âne et un bœuf mais on va continuer de croire à cette belle histoire.
C'est une journée très émouvante que nous venons de passer, la ferveur de certains pèlerins est vraiment très touchante.
Nous avons, comme promis, une pensée pour Cécile qui aurait tant aimé être parmi nous, elle était très croyante et pratiquante.
