Les Îles Andaman forment un archipel composé de 204 îles (dont 38 sont habitées), situé dans le Golfe de Bengale à environ 200 km au sud de la Birmanie et administrativement rattaché au territoire indien des Îles Andaman et Nicobar.
La ville de Port Blair est la plus grande ville des Îles Andaman et la capitale administrative du territoire, elle compte 100 000 habitants.
L'archipel connaît un climat tropical et est couvert de forêts denses, offrant l'hospitalité à une variété impressionnante de flore et faune exotiques.
Premier visiteur occidental, Marco Polo les avait identifiées en des propos peu flatteurs : « pays des chasseurs de têtes ».
Elles furent ensuite explorées en 1607 par Peyraud, voyageur français.
Les Britanniques, à la recherche d'un lieu de déportation pour leurs prisonniers politiques et de droit commun, y débarquent en 1791 et y construisent dès le XIXe siècle, le plus grand bagne politique du monde, qu'ils ont voulu « modèle » et qui s'est avéré d'une cruauté sans pareil.
Lors de la 2e Guerre mondiale, l'archipel a été occupé par les troupes Japonaises. À la fin de la guerre, les îles se sont retrouvées à nouveau sous contrôle britannique, puis en 1947 partie intégrante du nouvel État indien.
L'armée indienne investit de nombreuses îles pour y créer des bases navales. En effet, sur un plan stratégique, l'archipel est idéalement situé car il donne à l'Inde un espace maritime immense, en plus du contrôle presque total du golfe du Bengale et de la mer Andaman.
Depuis les années 1980, l'archipel connaît un continuel développement touristique. Mais, celui-ci a connu un ralentissement quand, suite à un référendum, la population locale soutenue par l'armée a refusé l'ouverture d'un aéroport international
Tsunami du 26 décembre 2004 :
Le tsunami a provoqué la mort d'environ 7 000 personnes dans les Îles Andaman et Nicobar. Certaines îles ont été coupées en deux, d'autres en grande partie ensevelies. Les premiers jours après la catastrophe, les autorités indiennes ont craint que les tribus isolées aient péri. Apparemment, ces personnes auraient ressenti qu'un danger se préparait en écoutant le cri des animaux. D'autres comme les Jarawas ont vu l'océan se retirer et se sont enfuis sur les hauteurs. Les autorités purent être soulagées lorsqu'un hélicoptère survolant le territoire des Sentinelles a été pris pour cible avec des flèches tirées par ces individus regroupés sur la plage.